Frühjahrsmüdigkeit

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Chaque année c’est la même chose, aux alentours de fin mars, début avril, je souffre de ce que j’appelle « une grosse flemme », qui pourrait limite ressembler à une sorte de déprime.

C’est en regardant l’émission Karambolage en 2008 que j’ai compris ce que c’était, ma maladie chronique a un nom, un peu compliqué à prononcer je vous l’accorde, la « Frühjahrsmüdigkeit » qu’on pourrait traduire par « la fatigue du printemps ». Cela m’a interpellé !

La constatation, et les raisons de cette fatigue

Plusieurs raison pourraient expliquer cette fatigue, le changement d’heure, l’influence des saisons sur nos hormones, la nourriture qui change à cette période, le fait que le soleil soit un peu plus présent, et qui nous rappelle que l’été arrive, l’été étant dans nos contrés synonyme de vacances, même si ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde, quand on est enfant on s’y est habitué.

J’ai constaté cet état dans ma jeunesse, après les vacances de pâques, c’est la dernière ligne droite avant les grandes vacances, et travailler devenait de plus en plus dur. Les beaux jours, le soleil qui se couche plus tard et qui nous attire vers l’extérieur quand on a encore 5 exos de math à finir, la fatigue à cause des rhumes saisonniers, et des allergies, autant de raison de ne plus avoir envie de travailler. D’ailleurs il était rare de finir complètement l’année, après le conseil de classe qui disait si on était admis ou non dans la classe supérieur, je disparaissais rapidement, et c’était la même chose pour beaucoup de mes camarades.

Evolution ? Solutions ?

En fait, si il n’y a pas de termes français ou anglais pour définir cette fatigue, il faut bien se rendre compte que ça existe aussi chez nous, je ne sais pas si cette maladie s’applique à un certaine zone géographique, ou à des pays qui ont le même types de saisons bien marquées comme c’est le cas en France ou en Allemagne. Il y a très peu d’étude sur le sujet.

Par contre, il ne faut pas prendre ça à la légère, si cette maladie est censée se calmer à l’arrivée de l’été, avec les années je trouve qu’elle s’étend de plus en plus. Elle commence précisément après le changement d’heure, mais si avant mes 30 ans elle finissait début juin avant, aujourd’hui c’est plutôt juillet, et avec la chaleur qu’on a depuis quelques années, cela s’aggrave et dure jusqu’à septembre, je ne sais pas à quelle point cela peut dégénérer, mais j’imagine qu’à mes 50 ans cette flemme sera étalée sur toute l’année.

La solution ? Je crois qu’il n’y en a pas vraiment. Ah si peut-être ne pas avoir besoin de travailler pour avoir de l’argent, comme ça je pourrais faire les rares choses qui me motivent à cette période sans me soucier du reste.

En bref ami(e)s flemmards du printemps, prenons notre mal en patience, et entrainons nous à dire “Frühjahrsmüdigkeit” pour pouvoir l’utiliser comme excuse au boulot quand on rame un peu !

Quelques liens :
La page Wikipedia de la Frühjahrsmüdigkeit.
L’article d’arte sur la Frühjahrsmüdigkeit.

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